Clive & Diana (V)
Photo archives Clive & Diana Lance |
Pendant dix ans Diana Ricardo sera journaliste au Vancouver Sun où elle est chef de rubrique mode (fashion editor). Une anecdote à ce sujet : dans ses articles, elle n'oublie pas les "femmes d'âge mûr" et en publie quelques-uns illustrés ... par sa propre belle-mère ! Ce qui suppose une bonne entente entre la mère de Clive et sa femme...
Ethel May James qui se fait appeler Pearl est née le 22 décembre 1907 à Battersea, un quartier situé à Londres, sur la rive sud de la Tamise. On sait que c'est en tant que professeur qu'elle a embarqué avec mari et enfants en 1953 à Southampton pour rallier Halifax puis Vancouver. Elle y entame une carrière qu'on qualifierait aujourd'hui de sociolite.
The Vancouver Sun du 23 mars 1965 |
Derrière l'objectif
Et Clive pendant ce temps ? Toujours par son CV retrouvé dans le classeur de notre grange, je vois que de 1964 à 1979, il se consacre à la photographie. De free-lance pour la presse, il monte son propre business dans l'audiovisuel pour différents clients dans les domaines de la publicité, les relations publiques ou la mode.
Il intègre ensuite tour à tour deux sociétés de production dans l'audiovisuel de Vancouver, Acom International Ltd puis Graphic Industries Ltd, à chaque fois en tant que directeur photo. En 1979, il devient consultant photo auprès du Gouvernement Canadien pour le Département Pêcheries et Océan de la région Pacifique.
Une hacienda mexicaine
Quand elle n'interviewe pas les autres, il arrive que Diana reçoive chez elle une consœur journaliste qui consacre trois pages (!) à la maison qu'elle et son mari Clive ont achetée dans une banlieue chic du sud de Vancouver, Tsawwassen. Kay Kendall est assez dithyrambique dans son papier paru le 1er mars 1974 dans le "Vancouver Sun" sous le titre "Tsawwassen Hacienda", aussi bien sur la maison de style mexicain que sur ses hôtes au goût très sûr.
The Vancouver Sun du 1er mars 1974 |
La maison achetée trois ans auparavant longe un parcours de golf, ce qui lui assure un appréciable cadre de verdure même si, non sans humour, le couple fait remarquer qu'une vitre a déjà été brisée suite au malencontreux ricochet d'une balle. Ils l'ont voulue en forme de H afin d'optimiser l'espace, donner une grande ouverture sur l'extérieur tout en préservant leur intimité car, précise Diana, "nous avons tous les deux une vie publique".
Sur ces photos, nous avons reconnu des meubles - notamment la table de la salle à manger et ses chaises de style hispano-mexicain - présents dans la maison quand nous l'avons acquise. De même, la sculpture que l'on aperçoit au-dessus de la cheminée dont j'apprends qu'elle est l'œuvre de l'artiste canadien Edward Oliver (1933-1986) était là lors de notre première visite.
Tout semble réussir à ce couple en vue de Vancouver dans les années 1970 qui pourtant s'apprête à tout lâcher pour revenir sur le Vieux Continent.
A suivre...
Sources : Ancestry et Newspapers.com pour les articles de presse.
Un grand merci à Pascalina du blog "Le jour d'avant" pour la biographie de la mère de Clive Lance retrouvée sur Ancestry.
Merci à toi ! Un vrai feuilleton !
RépondreSupprimerJe deviens addicte à cette série !
RépondreSupprimerLes années canadiennes sont un peu l'acmé pour les époux Lance, la suite sera un peu moins "glamour".
Supprimer